LA FERME


Personnage incontournable de cette belle aventure familiale, la Ferme du Moulin des Moissons est chère au cœur des deux frères.

«  Cette Ferme, c’est toute notre enfance. »

Après leurs études parisiennes, Émile et Jules sont tout naturellement revenus vivre dans leur campagne natale. Leurs amis les appellent « les campagnards » ou « les paysans », ce qui n’est pas pour leur déplaire, bien au contraire.

Les deux frères sont voisins et chaque matin, au réveil, ils admirent ce magnifique corps de Ferme.


Ils se sont (re)mis au vert : balades l’été et feux de cheminée l’hiver, ces deux-là sont à l’image de leur père, de vrais amoureux de la terre.

La moisson

Chez les Winocour, juillet et août riment avec moisson. Un moment crucial pour les deux frères, mais aussi et surtout pour leur agriculteur de père.

« Ces deux mois sont le fruit d’une année entière de travail. C’est une étape cruciale. »

Adolescents déjà, Émile et Jules donnaient un coup de main au « vieux », comme ils l’appellent. C’est avec nostalgie qu’ils se souviennent aujourd’hui de ces étés passés dans les champs, sur la moissonneuse-batteuse ou au volant d’un tracteur pour aller livrer une benne à la coopérative locale. Aujourd’hui, le blé récolté est destiné à la meunerie…

Le moulin

L’agriculteur-meunier passe la plupart de son temps dans son moulin. La transformation du blé en farine est un travail long et minutieux. Marc prélève le grain, l’humidifie légèrement pour l’écraser ensuite sur meules de pierre. Il passe enfin dans le planchister : un tamis géant qui redistribue trois produits : la farine, les sons et la semoule, elle-même repassée dans une meule. Il s’agit de récupérer le plus de farine et de ne surtout pas en perdre une miette !

Le résultat est une farine de type semi-complète ou T80 : riche en vitamines, en son pour plus de goût, elle possède aussi des vertus anti-oxydantes. Une farine idéale pour un pain unique…

Le fournil

Dès 3 heures du matin, c’est le branle-bas de combat au fournil. Après un bon café, Émile et ses boulangers s’activent. Pétrissage, façonnage et cuisson du pain rythment leur nuit jusqu’au petit matin.

Jules entre ensuite en piste : à peine sorti du lit, il tranche les « oreillers » et charge la camionnette des pains et brioches encore tout chauds ! Départ pour la capitale ! Moins d’une heure plus tard, les produits sont en boutique.